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Travailler en Grande Bretagne - chercher un emploi
Matières : | Travailler en Angleterre | Chercher un emploi |
Salaires, rémunérations, impôts | Diplômes, compétences, équivalences |
Travailler en Angleterre : qui peut le faire ?
Attention:
Brexit et Covid-19 .
Au 31 janvier 2020 la Grande Bretagne a quitté l'Union européenne.
Désormais il n'y a plus de liberté de circulation entre le Royaume Uni et l'UE. Les ressortissants de pays de l'UE ne peuvent plus venir librement travailler en Grande Bretagne, mais doivent demander un visa et un permis de travail, tout comme les ressortissants de tout autre pays. Pour pouvoir travailler, ils devront avoir une offre d'emploi rémunéré plus de 30000 livres (par an) - sauf dans des secteurs d'emploi inscrits à la "shortage occupation list".... c'est-à-dire des emplois moins bien rémunérés où les employeurs peinent à trouver des employés, comme l'agriculture ou la restauration.
Fin 2021, la Grande Bretaigne manque de main d'oeuvre dans de nombreux secteurs de l'économie : hôtellerie, restauration, santé, agriculture, chauffeurs de poids-lourd, soins aux personnes, finance et autres.... Le nombre d'emplois disponibles a atteint un record historique, pourtant le gouvernement britannique refuse par idéologie d'ouvrir les frontières aux ressortissants de lUE à qui le Brexit a fermé la porte d'entrée. Et quand il le fait, c'est au compte-gouttes, et pour une durée courte, comme pour les chauffeurs routiers.
En plus, les citoyens de l'UE doivent désormais acheter un visa de travail, dont le coût peut atteindre près de 2500 € (coût du visa + coût de la côtisation santé payable au moment de la demande) , plus disposer d'environ 1500 € de liquidités.
L'avenir à moyen terme est incertain... Selon presque tous les sondages récents, le Brexit n'a plus les faveurs des Britanniques ; mais le gouvernement conservateur de Boris Johnson dispose d'une écrasante majorité au parlement.
Au 31 janvier 2020 la Grande Bretagne a quitté l'Union européenne.
Désormais il n'y a plus de liberté de circulation entre le Royaume Uni et l'UE. Les ressortissants de pays de l'UE ne peuvent plus venir librement travailler en Grande Bretagne, mais doivent demander un visa et un permis de travail, tout comme les ressortissants de tout autre pays. Pour pouvoir travailler, ils devront avoir une offre d'emploi rémunéré plus de 30000 livres (par an) - sauf dans des secteurs d'emploi inscrits à la "shortage occupation list".... c'est-à-dire des emplois moins bien rémunérés où les employeurs peinent à trouver des employés, comme l'agriculture ou la restauration.
Fin 2021, la Grande Bretaigne manque de main d'oeuvre dans de nombreux secteurs de l'économie : hôtellerie, restauration, santé, agriculture, chauffeurs de poids-lourd, soins aux personnes, finance et autres.... Le nombre d'emplois disponibles a atteint un record historique, pourtant le gouvernement britannique refuse par idéologie d'ouvrir les frontières aux ressortissants de lUE à qui le Brexit a fermé la porte d'entrée. Et quand il le fait, c'est au compte-gouttes, et pour une durée courte, comme pour les chauffeurs routiers.
En plus, les citoyens de l'UE doivent désormais acheter un visa de travail, dont le coût peut atteindre près de 2500 € (coût du visa + coût de la côtisation santé payable au moment de la demande) , plus disposer d'environ 1500 € de liquidités.
L'avenir à moyen terme est incertain... Selon presque tous les sondages récents, le Brexit n'a plus les faveurs des Britanniques ; mais le gouvernement conservateur de Boris Johnson dispose d'une écrasante majorité au parlement.
Comment chercher un emploi en Angleterre?
Il existe de nombreux organismes publics et privés qui aident ceux qui veulent trouver un emploi en Angleterre.Organismes publics
Au niveau des organismes publics, nous pouvons recommander les services du National Careers Service qui a mis en place un service téléphonique francophone pour répondre à la demande. Le numéro vert francophone en Angleterre est ouvert du lundi au vendredi, de 9h à 17h au (00 44) + (0)800 093 1115 .Ce service est à même d'aider ceux qui voudraient chercher un emploi en Grande Bretagne avec leur CV ou lettre de motivation, et leur donner des informations sur la situation du marché du travail dans la région souhaitée.
Ce service s’effectue principalement par téléphone. Seuls les échanges de CV et de lettres de motivations se fait par l’intermédiaire d’échanges de mails avec un conseiller qualifié. Les étudiants ou toutes autres personnes intéressées, peuvent trouver des informations au préalable sur leur site internet seulement en Anglais.
Autre organisme public
Les Job Centres sont l'équivalent britannique de Pôle Emploi . Ils se trouvent dans chaque ville. Il suffit de s'y inscrire.
Organismes privés
Comme la France, l'Angleterre a de très nombreuses agences privées; cela va des agences de recrutement de cadres, souvent spécialisées, aux agences locales ou régionales, et aux agences d'intérim. Il est souvent possible de s'y inscrire en ligne, mais les candidats qui se présentent à l'agence ont toujours plus de chances de trouver un emploi que ceux que l'agence n'a jamais vus ni entendus.Pour trouver une agence, nous recommandons de faire une recherche sur internet du genre "find a job in Leicester" ou "jobs IT specialist Manchester" ou "nursing jobs in York", et suivre les liens. Bien entendu, cela nécessitera une maîtrise de la langue anglaise.
Diplômes, compétences, connaissances et équivalences
L'Angleterre est un pays où l'on attache beaucoup plus d'importance à la personne et à ses compétences, qu'à ses diplômes. Néanmoins, avoir un diplôme peut être une critère siné qua non pour accéder à de nombreux emplois. De nombreux emplois recrutent uniquement des "graduates", ce qui veut dire qu'il faut avoir en poche un diplôme universitaire de niveau d'au moins bac+3.Le Bac+3 est l'étalon d'or pour chercher un emploi de "graduate". Le Bac+5 est moins demandé. On peut citer le cas d'un jeune Français qui avait intégré - avec son Bac+3 - le bureau londonien d'une entreprise française dans le secteur de la finance. Trois ans plus tard il demande sa mutation à Paris, et l'obtient, et occupe désormais en France un poste de cadre qu'il n'aurait pas pu postuler s'il n'avait pas intégré l'entreprise via la Grande Bretagne, car en France il lui aurait fallu avoir en poche un Bac+5.
En Grande Bretagne, les diplômes universitaires ouvrent davantage de portes que les diplômes d' "écoles" (sauf grandes écoles renommées), car en Grande Bretagne, comme presque partout au monde, les universités sont au sommet de la pyramide des établissements de formation supérieure. Sauf de rares exceptions, les "écoles" sont supposées être à un niveau en dessous de l'université.
Pour tout emploi qualifié, une compétence incontournable est une maitrise de la langue anglaise, ce qui veut dire au moins la possibilité de comprendre ce que l'on vous dit, et de vous exprimer convenablement en anglais.
Pour tout emploi dans un métier à qualifications (santé, comptabilité, informatique, gestion, transports en communs, etc. etc. ) on risque d'exiger non seulement un diplôme spécialisé, mais aussi quelques années d'expérience.
Equivalences
Quant aux équivalences, la tradition britannique est peu formaliste: il y a plusieurs catégories d'emplois: pour les emplois peu qualifiés, on peut ne rien exiger, ou n'exiger que des "GCSE" (équivalent du brevet des collèges). Un peu au dessus, on va exiger des "A levels" (l'équivalent britannique du baccalauréat). Pour les meilleurs emplois, il faut être "graduate", c'est à dire avoir au moins une licence; vous trouverez peu d'emplois qui exigent spécifiquement un Bac+4 ou Bac+5; ce sont toujours des "graduate jobs".Il est toujours bon de faire faire une bonne traduction de ses diplômes - mais pas besoin de traduction par traducteur assermenté. En Angleterre, cela n'existe pas sauf pour raisons juridiques. On fait confiance aux traducteurs de bien faire leur travail! On fait souvent confiance... car le système anglo-saxon est souvent basé sur la confiance, c'est une "société de confiance" selon l'expression de l'historien Alain Peyrefitte.
Travailleur indépendent en Angleterre
Ah! Que c'est simple, et le Brexit n'y a rien changé – à part le fait qu'un ressortissant d'un pays de l'UE ne peut plus venir s'installer à son compte, comme l'ont fait dans le passé de nombreux restaurateurs, boulangers, informaticiens et autres. La France aurait beaucoup à apprendre de l'Angleterre pour dynamiser le secteur des travailleurs indépendants, dont l'activité booste l'économie. En dessous du seuil de TVA, rien de plus simple que de se mettre à son compte en Angleterre, que ce soit pour arrondir les fins de mois par une petite activité indépendante, où pour y travailler à plein temps. Les Anglais qui veulent s'installer en France pour une activité indépendante, même très sporadique, sont incrédules quand ils découvrent la complexité et la bureaucratie des systèmes en France, ne serait-ce que pour avoir le statut d' auto-entrepreneur.Pour travailler à son compte en Angleterre, pas d'inscription URSSAF, pas de Cipav, pas de RSI, pas d'inscription sur un quelconque registre, pas de formalités, pas de côtisations obligatoires.... on travaille, on facture, on se fait payer... on tient sa comptabilité professionnelle, et à la fin de l'année fiscale on déclare ses recettes sur la feuille d'impôt, et le fisc vous indique le montant de l'impôt dû et des côtisations sociales (NHS contributions) dues.
Les côtisations sociales ne sont payables que si le travailleur indépendant gagne plus de £6365 dans l'année (chiffre 2020) , et ne sont plus payables du tout par des personnes au delà de 65 ans, permettant à de nombreux seniors d'arrondir tranquillement leurs fins de mois sans tracasseries fiscales, en faisant profiter d'autres personnes de leur expérience ou de leurs compétences acquises. Et autre différence d'avec la France... le chiffre à déclarer au fisc est le bénéfice d'une activité professionnelle, et non le chiffre d'affaires.
Résultat, pour ceux qui ont une quelconque compétence vendable ( photographe, traducteur, jardinier, musicien, secrétaire occasionnelle, service à domicile, peintre, comptabilité, etc etc etc ), il suffit de créer son activité, et y aller. Et pour beaucoup, avoir une activité indépendante rapportera plus que les indemnités de chômage et surtout que de ne rien faire, et ne présentera aucune tracasserie administrative. Cela booste l'activité économique, réduit le nombre de chômeurs et bénéficie à l'individu comme à la collectivité. C'est du gagnant gagnant.
Bien sûr, dans beaucoup de cas, et dès lors qu'une activité indépendante se développe, il y aura d'autres formalités. Prendre une assurance responsabilité civile, acheter du matériel, s'inscrire parfois à un organisme où à un collectif pour avoir une reconnaissance officielle ou bénéficier du réseau. Et impossible de pratiquer une activité réglementée sans être accrédité ou avoir les diplômes requis.
Salaires, rémunérations, impôts
Les emplois qualifiés sont souvent mieux rémunéré qu'en France; et il y a moins de côtisations sociales à payer. Par exemple, en 2012 un médecin généraliste en Grande Bretagne gagnait en moyenne £70 000 (environ 85 000 €) avant impots, contre une moyenne de 72 000 € avant impôts (plus élevés) en France.Au niveau du salaire minimum, même si le SMIC brut français semble être environ 15% supérieur au minimum wage en Grande Bretagne, l'écart se réduit à presque rien en termes de salaire net ou take-home pay, compte tenu des très faibles charges sur les bas salaires en Grande Bretagne (voire absence de charges dans certains cas).
Quant aux impôts, contrairement à une idée reçue, la Grande Bretagne n'a rien d'un tax-haven... sauf peut-être pour les très riches et les étrangers "non domiciliés". L'impôt peut même être plus lourd en Angleterre qu'en France, notamment sur les revenus moyens. En revanche, il n'y a ni CSG ni CRDS à payer. Sur des revenus plus élevés, comme pour les couples, l'impôt sur le revenu sera moins élevé - voire nettement moins élevé - qu'en France. La notion de "foyer fiscal" n'existe pas en Grande Bretagne; chacun est imposé individuellement, donc chaque partenaire bénéficie de sa tranche de revenus non-imposés, et de sa tranche imposée au taux standard (taux de 20% jusqu'à environ 40 000 € de revenus par personne). Depuis 2013, les taux sur les tranches au delà de ce seuil sont de 40% et de 45%. Les autres impôts comme la CSG ou la CRDS, qui en France s'ajoutent à l'impôt sur le revenu, n'existent pas, donc une imposition à 25% veut dire en Angleterre 25%, et non 34,7% comme en France quand on tient compte de la CSG et de la CRDS en plus .
Les comparaisons internationales de taux d'impôts sur le revenu dans différents pays oublient souvent de tenir compte, pour la France, de ces autres impôts que s'ajoutent à l' IR.
Exemple de différence d'imposition.
Jean et Jeanne, couple, travaillent en France. Jean gagne 36 000 Euros par an, et Jeanne gagne douze mille. Pour le fisc français, c'est un foyer fiscal unique; donc les 12 000 de Jeanne seront imposés au taux marginal de Jean, environ 35% + CSG et CRDS. Donc le couple paiera environ la moitié des revenus de Jeanne en impôts.John et Joan, couple, travaillent en Grande Bretagne. Avec le taux de change livre/euro de mi 2018, ils gagnent environ le même revenu que leurs amis français Jean et Jeanne. John gagne £30 000 par an, et Joan £10 000. Chacun est imposé individuellement. Avec £10 000 de revenus, Joan est juste en dessous du seuil d'imposition. Le couple ne paie donc aucun impôt sur le revenu de Joan.
Coût de la vie
Mi 2019, la livre sterling est relativement faible comparée à l'Euro (1 livre = environ 1,11 €uro). Dans ces circonstances, les salaires sont devenus moins élevés comparés aux salaires équivalents en France, mais le coût de la vie est mains chère aussi.Mais faisant abstraction des questions de taux de change, certaines choses sont traditionnellementl moins chères en Grande Bretagne: la nourriture, les vêtements, le service public de la santé, les hôpitaux, les musées, les pubs, les bus intercity; d'autres sont plus chères: les transports urbains, les trains, les dentistes, l'essence, les hôtels, les restaurants. Les étrangers vivant en France trouvent que la vie chez nous coûte cher, voire très cher: mais tout dépend du style de vie de chacun, de ses besoins, de ses habitudes.
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